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“ Pour tout bien culturel,

les principes déontologique propres

à la conservation du patrimoine demeurent analogues.

La démarche est ainsi identique, soit complexe et exigente.”

Nelly Cauliez

Le patrimoine est une richesse culturelle incontestable. Au confluent des disciplines, il mêle des milieux aussi variés que complémentaires. En architecture, il réunit un ensemble de réflexions, de débats et d’actions où la prise de position est le reflet d’une époque, d’une sensibilité et de principes parfois antagonistes.

Pour présenter ma candidature à l’UdeM dans le but d’intégrer la maîtrise en aménagement, option Conservation de l’environnement bâti, j’ai souhaité développer les liens essentiels qui existent entre fond et forme. Comment lier mes propres réflexions à l’objet matériel qui aura pour charge de me représenter lors des sélections ? En tant que passionnée de littérature et d’architecture, j’ai été séduite par une idée : puis-je établir un lien entre patrimoine bâti et patrimoine littéraire ? Et ainsi interroger simultanément la notion de reprise qui est amenée à toucher ces deux disciplines ?

Pour diverses raisons, que j’expose dans la reprise d’un ouvrage de Colette, auteure féministe française, ce sous la forme d’insert volatils et autonomes, le patrimoine littéraire et le patrimoine bâti se répondent selon moi de manière explicite. Il s’agit alors de réhabiliter l’objet, enrichissant sa fonction première et mêlant ma propre identité à la sienne.

Projet personnel réalisé au courant de l’année 2013

Avec l’aide et le soutien de Yves Corminboeuf (designer industriel et consultant en design et développement durable), Nelly Cauliez (conservatrice responsable du Département de la conservation à la BGE) et la Bibliothèque de Genève (BGE)